


Yaël Gabison, dans « Boostez vos présentations avec le Storytelling », partage les structures clés des maîtres de la réalisation pour construire son histoire. Elle insiste particulièrement sur la meilleure manière d’utiliser le pouvoir de l’émotion.
Si les bonnes histoires ont des caractéristiques communes (relisez notre post sur le sujet), elles ont toutes une structure traditionnelle : un début, un milieu et une fin !
Début : Le drame passionnant
Après avoir planté le décor – un rapide état des lieux de votre situation – bâtissez votre intrigue en dévoilant le problème auquel votre public est confronté : c’est « l’incident incitateur » des scénaristes. Vous créez de la tension dans l’histoire, de l’intérêt et de l’engagement de votre public.
Milieu : L’opportunité
Cette partie consiste à décrire ce qui fera avancer votre histoire pour arriver au happy end : c’est ce que vous allez faire pour résoudre le problème. Vous expliquez votre solution le plus clairement possible.
Fin : La résolution heureuse
Décrivez les bénéfices apportés par votre solution : vous faites visualiser le happy end.
N’oubliez pas que le graal, ce sont des, bénéfices qualitatifs et quantitatifs !
Les références et/ou les use cases renforcent la crédibilité de votre histoire.
Utilisez le pouvoir de l’émotion

Une fois votre histoire structurée, définissez le poids accordé à chaque partie en fonction de votre message clé et de l’émotion que vous souhaitez procurer.
Inspirez-vous des grands films ! Chaque scénariste et/ou réalisateur a son propre coup de pinceau, en jouant sur le rythme et la longueur de chaque partie. Steven Spielberg conçoit de très longs débuts pour faire monter la tension, alors que Quentin Tarantino nous immerge rapidement dans l’action et la partie « démonstration ».
Prenez exemple sur ces 3 scénaristes pour déterminer le rythme en fonction de l’effet que vous souhaitez produire sur votre auditoire :

Transposez ces exemples à vos présentations PowerPoint :

Réussir une proposition commerciale, c’est créer une tension importante au début. Vous soulignez le problème du client qui est important et urgent. Votre solution va le résoudre.
La structure d’une présentation institutionnelle est différente : elle va s’étendre de façon générique sur vos produits et solutions.
Un pitch deck se termine toujours par un happy end : le ROI pour l’investisseur, après avoir détaillé la façon dont vous allez utiliser les fonds levés.

Raconter une histoire avec votre présentation PowerPoint, c’est maximiser vos chances de convaincre et d’atteindre vos objectifs.
C’est le métier d’Histoires de Slides. Le storyboard de la présentation est bien sûr le premier livrable que nous remettons à nos clients !