

Les bonnes histoires ont des caractéristiques communes. Chip et Dan Heath ont expliqué ce qui rend un storytelling mémorable dans leur livre « Made to stick : why some ideas take hold and others come unstuck » en 2008. Guillaume Lamarre les reprend dans « L’art du storytelling » et nous avec lui.
Une bonne histoire est simple
Une bonne histoire éveille immédiatement la curiosité du public puis suit le fil d’une idée. Une seule !
Notre cerveau est ainsi fait qu’il analyse dès le début : est-ce que cette histoire vaut le coup ? Dès la première phrase, la première image, il nous conseille d’écouter la suite ou de passer à autre chose…
Les questions à vous poser :
- Quel est LE message à transmettre ? Que voulez-vous que l’auditoire apprenne, retienne, fasse ?
- Comment allez-vous « accrocher » le public dès les premiers instants ?
- Qu’est-ce qui est utile à la démonstration ? Qu’est-ce qui ne l’est pas ?
Une bonne histoire est surprenante
Quand le public est accroché, il ne faut plus le lâcher ! Pour le maintenir en tension, ne racontez pas quelque chose qu’il sait déjà ou qu’il devine. Surprenez l’auditoire, apprenez-lui des choses, posez des questions… Tout est bon !
Les questions à vous poser :
- Qui est votre public ? Que sait-il de votre sujet ?
- Qu’est-ce qui va lui donner envie d’écouter ou de lire la suite ?
- Quel est le « conflit », le problème, l’énigme que vous êtes en train de résoudre ?
Une bonne histoire est concrète
Une bonne histoire parle à votre public, le touche directement. Plus vous personnalisez, plus vous êtes spécifique, plus votre public est intéressé par votre discours et le retient. La clé, c’est donc l’empathie.
Les questions à vous poser :
- En quoi votre sujet concerne directement votre public ?
- Quelle est la valeur concrète de votre histoire ?
- Pourquoi ? Qui ? Quand ? Quoi ? Où ?
Une bonne histoire est crédible
Installez votre crédibilité avant de parler de votre sujet.
Puis prouvez ce que vous dites : donnez des faits, des chiffres, prenez des exemples.
Plusieurs choses peuvent perdre votre public et le faire décrocher : un jargon incompréhensible, une opinion, un argument « gratuit », …
Les questions à vous poser :
- Pourquoi votre public vous écouterait-il, vous, sur ce sujet ?
- Quelle logique à votre démonstration ? Comment allez-vous prouver chaque argument ?
- Quels termes ou acronymes bannir de votre discours pour qu’il soit compréhensible par le plus grand nombre ?
Une bonne histoire est émouvante
Une bonne histoire laisse sur votre public une empreinte, comme les personnages d’un grand film ou d’un bon roman. Transmettre des émotions, déclencher celles de l’auditoire, c’est la clé du storytelling qui démultiplie l’efficacité de votre discours.
Y parvenir, c’est d’abord prendre conscience que l’attention s’échange contre de l’attention. L’attention que votre auditoire aura pour vous sera proportionnelle à l’attention que vous aurez pour lui !
Croyez à ce que vous dites, préparez votre présentation, adaptez-la à votre public, intéressez vous sincèrement à lui, faites preuve d’empathie, utilisez l’humour. Ne craignez pas d’exprimer vos propres émotions (joie, enthousiasme, peur, tristesse, …).
Les questions à vous poser :
- Êtes-vous totalement convaincu par votre discours ? Sinon, comment pourriez-vous l’être ?
- Votre public vous intéresse-t-il sincèrement ?
- Serez-vous à l’aise sur scène ? Qu’est-ce qui pourrait vous empêcher d’exprimer vos émotions ?
Histoires de Slides vous aide à construire une bonne histoire.
Si vous le souhaitez, nous vous entraînons aussi à la raconter et à l’incarner.
Nous sommes fiers de partager avec nos clients leurs rêves et leurs ambitions. Nous avons hâte de parler des vôtres !